BAGHLI Lotfi
DEA PROTEE
INPL

Electrotechnique Analytique

Projet 1

Etude du Démarrage d'un moteur asynchrone

1 ère partie : Démarrage

Résumé
Dans ce projet nous nous proposons d'étudier le démarrage d'un moteur asynchrone. Les équations de la machine sont simplifiées au moyen d'une transformation de Park adéquate et donnent lieu à un programme de simulation basé sur deux algorithmes d'intégration. Cela permet de mettre en évidence l'importance de la méthode numérique et du pas de calcul de la simulation.

Nous simulons le démarrage à vide puis le couplage à une charge. Enfin, nous comparons les grandeurs calculées numériquement en régime permanent et celles obtenues analytiquement.
 
 

1. Introduction

Simuler le fonctionnement d'une machine électrique permet sans grand coût de prévoir son comportement. Que ce soit pour synthétiser sa commande ou simplement étudier ses régimes transitoires, il est nécessaire d'avoir un modèle mathématique qui représente de la meilleure manière la machine. Il faut de plus y adjoindre la méthode d'intégration numérique adéquate afin d'effectuer les simulations de fonctionnement et de connaître la variation des grandeurs électromagnétiques et mécaniques de la machine.
 

2. Hypothèses de travail et caractéristiques de la machine
Nous nous proposons d'étudier un moteur asynchrone à rotor bobiné à un paire de pôles dont l'enroulement statorique est monté en étoile.
Nous supposons que la f.m.m. est à répartition sinusoïdale.
Nous négligeons la saturation du circuit magnétique, l'hystérisis, les courants de Foucault et l'effet de peau.
Nous supposons aussi que les résistances des enroulements restent constantes. Nous ne traitons que le régime équilibré.
Le système d'alimentation auquel la machine est connectée à l'instant t=0 est :

w =100p
Inductances cycliques du stator et du rotor Ls=Lr=0.050 H.
Mutuelle cyclique stator-rotor M=0.0475 H.
Résistance d'une phase statorique Rs=0.28 W.
Résistance d'une phase rotorique Rr=0.56 W .
Moment d'inertie de la machine J1=0.1 kg m2.
Moment d'inertie total avec la charge J2=0.2 kg m2.
Couple résistant correspondant aux pertes mécaniques G r=0.003W Nm.
Couple de charge total ( pertes mécaniques incluses ) G r=5. 10-4W 2+5. 10-3W +0.08 Nm.
Le couplage à la charge s'effectue à t1=0.6 s.
 

3. Mise en équations

Les équations de la machine asynchrone sont données par :

La transformation de park généralisée est le produit d'une transformation de Concordia et d'une rotation des composants diphasés :

de (1) on a :

La transformation de Concordia permet d'isoler la composante homopolaire. De plus, la machine et le système d'alimentation étant symétriques et équilibrés, cette composante homopolaire est nulle. Nous ne nous intéresserons qu'aux composantes diphasés.
Soit :

avec


pour j=s,r ,on obtient le système suivant :

Le couple électromagnétique peut être obtenu à partir de l'expression de la coénergie

En fait, la composante homopolaire ne participe pas à produire le couple. De plus, dans notre cas i0s=i0r.

Des expressions (2) et (3), nous remarquons qu'une condition de simplification est que .
De plus, en choisissant :

Nous obtenons en régime permanent des grandeurs diphasées constantes.

Le couple s'écrit alors :

et les équations de la machine :

A ces équations électriques, il faut ajouter l'équation mécanique :

Comme nous choisissons le vecteur d'état du système , l'équation mécanique peut se mettre sous la forme :

Le système d'équations différentielles à résoudre est donc le suivant :

Ce système est non linéaire à cause de la présence de g dans la matrice A de .
Avec les conditions initiales : .

Pour v's on a :


 

4. Le programme de simulation
Nous avons choisi de programmer en C++. Ce langage offre outre une bibliothèque mathématique importante ( fonctions en flottant, double précision et en complexe ), la possibilité de programmer en orienté objet ( POO ) - que nous utilisons d'ailleurs pour la gestion des flux d'entrée/sortie -.
Actuellement, le C++ ( nous parlons du Turbo C++ de BORLAND ) donne la vitesse d'exécution la plus rapide avec des possibilités d'optimisation du code suivant la vitesse ou de la taille du code exécutable généré. C'est le meilleur langage évolué disponible sur le marché, il est bien plus puissant et général que le Turbo Pascal pour ne citer que ce dernier.

Le programme permet de faire l'intégration numérique du système (7) pas par pas ainsi que la sortie sur fichier des grandeurs à chaque pas de calcul.

Nous avons choisi d'y inclure deux méthodes numériques; à savoir la méthode d'Euler modifiée et celle de Runge-Kutta du 4ème ordre.

· Méthode d'Euler modifiée :

· Méthode de Runge-Kutta du 4ème ordre :

Le programme s'exécute par la ligne de commande suivante :
MAS Graph.dat 1 0.002
Graph.dat est le nom du fichier de sortie.
1 désigne la méthode numérique choisie 0.002 est le pas d'intégration.

Nous avons développé une procédure ( sous programme ) appelée CalcDX qui calcule le vecteur dérivé dXh pour un point de fonctionnement donnée Xh. Ses paramètres étant muets, elle simplifie grandement l'écriture du programme. La mise en oeuvre de l'algorithme de Runge-Kutta s'en trouve particulièrement allégée.

Ce programme sort sur le fichier, à chaque pas de calcul, les courants suivants les axes d, q, le glissement, le courant dans la première phase statorique, le couple électromagnétique et la vitesse. A partir de ce fichier, nous traçons les courbes qui nous intéressent.

Le principal problème auquel nous nous sommes heurté dans l'élaboration de ce programme est l'expression des dXh en fonction des Xh; il faut être extrêmement vigilant afin de ne pas introduire d'erreur de signe ou d'indiçage lors de l'établissement de ces équations et de leur transcription en C++.
 
 
time Ids Iqs Idr Iqr g I1 Couple Vitesse
0 0 0 0 0 1 0 0 0
0,002 125,9307 -38,27827 -118,31 35,75766 0,99998 101,5554 1,221456 0,006126
0,004 183,7764 -114,9467 -171,1343 105,479 0,9996 135,6289 13,62161 0,125794
0,006 184,9307 -185,5279 -172,2901 167,1216 0,997695 97,40868 50,28871 0,724184
0,008 154,5533 -228,3021 -147,2838 202,4598 0,99264 7,476167 110,8832 2,31211
0,01 116,6315 -240,3758 -118,1838 211,5913 0,983418 -95,22926 177,1889 5,209315
0,012 87,28941 -229,5074 -97,75981 203,471 0,970523 -167,8061 222,0972 9,260424
.... .... .... .... .... .... .... .... ....
.... .... .... .... .... .... .... .... ....
0,594 1,22316 -24,22634 -0,832936 -0,010875 0,001283 -19,1212 0,959135 313,7562
0,596 1,222222 -24,22631 -0,831952 -0,01093 0,001282 -18,50418 0,958003 313,7566
0,598 1,221344 -24,22627 -0,83103 -0,010981 0,001281 -10,82001 0,956943 313,7569
0,6 1,220522 -24,22624 -0,830167 -0,011029 0,00128 0,996552 0,955951 313,7572
0,602 1,319848 -24,22416 -0,935126 -0,013174 0,002865 12,49761 1,076826 313,2592
0,604 1,580077 -24,2135 -1,211422 -0,023614 0,004438 19,20128 1,395078 312,7651
.... .... .... .... .... .... .... .... ....
.... .... .... .... .... .... .... .... ....
1,394 38,53608 -29,50643 -40,01065 6,247236 0,06548 -32,63584 44,6418 293,588
1,396 38,53614 -29,50645 -40,01071 6,247259 0,065481 -13,18967 44,64186 293,588
1,398 38,53619 -29,50647 -40,01077 6,247281 0,065481 11,29457 44,64192 293,5879
1,4 38,53624 -29,50649 -40,01082 6,247302 0,065481 31,46471 44,64198 293,5879

Tableau 1 : Extrait du fichier de sortie


5. Choix du pas de calcul
Penser qu'il faut prendre  est un raisonnement un peu simpliste. En effet, wt n'intervient pas directement dans les calculs puisque la transformation de Park choisie permet de se placer dans le référentiel tournant au synchronisme. De plus, l'alimentation étant équilibrée, vds et vqs sont constantes. Ceux qui interviennent par contre, ce sont les constantes de temps des équations différentielles.

Bien que le système  soit non linéaire, il est possible de connaître un ordre de grandeur de la plus petite constante de temps et donc du pas de calcul à utiliser.

Si A est diagonalisable alors 

.

La méthode d'Euler modifiée est moins précise que celle de Runge-Kutta du 4ème ordre. En effet, cette dernière pour un pas de calcul deux fois plus grand ( 2ms ) donne les mêmes résultats que la méthode d'Euler modifiée à D t=1ms.Voir Figure 1. Nous avons donc utilisé la méthode de Runge-Kutta du 4ème ordre avec un pas de 2ms.

Cependant, les temps d'exécution sont sensiblement proches à cause du nombre important de sorties sur fichier ( moins de 2s pour un PC 486 DX 33 ) pour une simulation de 1.4s. Bien que les sorties sur fichiers soient bufferisées, périodiquement, le buffer ( tampon ) se sature et son contenu est reporté sur le disque. En résumé, dans notre cas, le temps d'exécution est en grande partie dû aux écritures sur disque.
 

6. Variations des grandeurs
Après un régime transitoire d'une durée de 0.2s, les grandeurs () varient de manière exponentielle jusqu'au régime permanent à vide.

A t=0.6s, la machine est couplée à sa charge, toutes les grandeurs évoluent en exponentielle vers le régime permanent d'équilibre dynamique qui est pratiquement atteint à t=1s.
Nous constatons que pendant le régime transitoire de démarrage, le couple comporte une composante pulsante très importante qui engendre des efforts de torsion considérables.
De même, le courant au démarrage est très important ( 4 fois le courant nominal ), il n'est limité que par l'impédance interne de la machine à g=1 et comporte des composantes apériodiques.
Nous remarquons sur la courbe i1(t) que le couplage à la charge est un régime transitoire nettement moins sévère que celui du démarrage à pleine tension.
 

7. Régime permanent
Les grandeurs en régime permanent sont :


 
 

8. Calcul analytique


                                Bilan de puissance

La résolution numérique donne g=0.065485.

On remarque que les performances calculées numériquement et analytiquement sont les mêmes.

Nous avons préféré comparer les résultats numériques avec ceux calculés analytiquement plutôt que d'utiliser le diagramme du cercle ( cercle de Blondel ) car, dans notre cas, les éléments du modèle ( R, L, M ) sont données. Les équations en régime permanent sont directement exploitables. Le diagramme du cercle convient surtout quand il est établit pour une machine réelle à partir d'essais à puissance réduite , à vide et en court-circuit.
 

9. Conclusion
Dans ce projet, nous avons mis au point un programme de simulation du fonctionnement d'un moteur asynchrone avec deux méthodes d'intégration numérique. Cela nous a permis d'affirmer que la méthode de Runge-Kutta du 4ème ordre est plus précise que celle d'Euler modifiée pour un même pas de calcul. Nous avons aussi vu l'influence du pas de calcul sur la précision des résultats et même sur la convergence de la méthode. En effet, si le pas de calcul est trop grand, l'écart entre la courbe réelle et la courbe calculée se creuse à chaque pas de calcul. Bien que dans notre cas, le régime permanent ne dépend pas du régime transitoire, les temps de réponse par contre, n'ont plus aucun rapport avec les valeurs réelles ( voir figure 1 ).

A cause de la non linéarité du problème, il n'y a pas de méthode exacte pour déterminer le "bon" pas de calcul, mais nous proposons une méthode qui permet de l'estimer. Il convient ensuite de faire plusieurs simulations avec des pas multiples et sous-multiples afin de s'assurer de la précision des résultats.

Nous remarquons également qu'un démarrage d'un MAS à pleine tension provoque un appel de courant considérable. D'où l'utilité d'un rhéostat de démarrage ou mieux une alimentation variable ( alternostat ). Par contre, une fois que le moteur tourne à vide, le couplage à la charge ne provoque pas de surintensité, mais une évolution douce vers le régime permanent.
 
 




Figure 1


Figure 2


Figure 3


Figure 4


Figure 5
 
 

Programme de simulation : MAS.CPP


/*
  Programme de calcul du démarrage d'un MAS
  par Lotfi BAGHLI (c)
*/

#include <fstream.h>
#include <string.h>
#include <stdlib.h>
#include <conio.h>
#include <time.h>
#include <math.h>
#include <iomanip.h>

const  N=5,
 p=1;
const double V=220, W=100*M_PI, r2s3=sqrt(2./3.),
 Rs=0.28, Rr=0.56,
 Ls=0.05, Lr=0.05, M=0.0475,
 LsLr=Ls*Lr, M2=M*M, LM=LsLr-M2,
 J1=0.1, J2=0.2,
 a0=0.003, a1=5.e-4, a2=5.e-3, a3=8.e-2,
 t1=0.6, t2=1.4;

int MethodeFlag, Flagt2;
char OutGraphName[81];
double J, t, dt,
 Vds, Vqs,
 X[N], Xp[N], dXp[N], dXc[N], K1[N], K2[N], K3[N], K4[N];
ofstream GraphFile;

// routines sortie GraphFile
void OutGraphInit()
{
// justification a gauche !
GraphFile.setf(ios::left, ios::adjustfield);
GraphFile << setprecision( 6) << "time    ";
GraphFile << "Ids              "
 << "Iqs              "
 << "Idr              "
 << "Iqr              "
 << "g                ";
GraphFile << "I1               "
 << "Couple           "
 << "Vitesse          \n";
}

void OutXGraph()
{
  GraphFile <<setw( 6)<< t <<"  ";
  for ( int i=0; i<N; i++)  GraphFile <<setw( 16)<< X[i] <<" ";
// courant
  GraphFile <<setw( 16)<< r2s3*(X[0]*cos(W*t)-X[1]*sin(W*t) ) <<" ";
// couple
  GraphFile <<setw( 16)<< p*M*(X[2]*X[1]-X[0]*X[3]) <<" ";
// vitesse
  GraphFile <<setw( 16)<< (1-X[4])*W/p <<" ";
  GraphFile <<"\n";
}

void OutModif()
{
  cout    << "--  Couplage à la charge à t : "<<setw( 6)<< t << " s\n";
}

// Routine d'attente car sous Windows, le prompt disparait dès la fin du prog
void WaitKey()
{
cout<< "Pressez une touche pour continuer\n";
getch();
}

// Initialisation des variables
void Initialisation()
{
for ( int i=0; i<N-1; i++) X[i]=0;
X[4]=1;  // g=1 au démarrage
Flagt2=0;
J=J1;
Vds=V*sqrt(3.);
Vqs=0;
}

// calcul du vecteur dérivé
void CalcDX( double * dXh, double * Xh )
{
double Gr, Wr=(1-Xh[4])*W;
dXh[0]=( Lr*Vds-Lr*Rs*Xh[0]+(LsLr-M2*Xh[4])*W*Xh[1]+M*Rr*Xh[2]+Lr*M*Wr*Xh[3] )/LM;
dXh[1]=( Lr*Vqs+(M2*Xh[4]-LsLr)*W*Xh[0]-Lr*Rs*Xh[1]-Lr*M*Wr*Xh[2]+M*Rr*Xh[3] )/LM;
dXh[2]=( -M*Vds+M*Rs*Xh[0]-Ls*M*Wr*Xh[1]-Ls*Rr*Xh[2]+(LsLr*Xh[4]-M2)*W*Xh[3] )/LM;
dXh[3]=( -M*Vqs+Ls*M*Wr*Xh[0]+M*Rs*Xh[1]+(M2-LsLr*Xh[4])*W*Xh[2]-Ls*Rr*Xh[3] )/LM;

if (Flagt2) Gr=a1*Wr*Wr/p/p+a2*Wr/p+a3 ;
 else Gr=a0*Wr/p;
dXh[4]=-(p*M*(Xh[2]*Xh[1]-Xh[0]*Xh[3]) -Gr )/J/W*p;
}
 

void main( int NbArg, char * Arg[])
{
int i;
clock_t start, end;
// initialisation et lecture
cout << "\n\n\tDémarrage d'un MAS\n";
cout << "\t\tProgrammé par Lotfi BAGHLI\n";

if ( NbArg!=4) {
cout << "\nvous devez entrer le nom du fichier de sortie graphique\n";
cout << "ainsi que le code associé à la méthode d'intégration\n";
cout << "Exemple :  MAS GRAPHOUT.DAT 1 0.002\n";
        WaitKey();
        exit(1);
        }

strcpy(OutGraphName, Arg[1]);
MethodeFlag=atoi( Arg[2]);
dt=atof( Arg[3]);
if (MethodeFlag!=0 && MethodeFlag!=1 ) MethodeFlag=1;
if (dt<=0 ) dt=0.002;

cout << "Graph File  : "<< OutGraphName <<"\n";
cout << "\nMéthode d'intégration : ";
if (MethodeFlag) cout << "Runge Kutta ordre 4" <<"\n";
 else cout << "Euler modifiée" <<"\n";
cout << "Pas d'intégration  : "<< dt<<" s\n";

GraphFile.open ( OutGraphName, ios::out);
if ( !GraphFile) {
   cout << "Impossible to open " << OutGraphName << " file\n";
   WaitKey();
   exit(1);
   }

Initialisation();
OutGraphInit(); // entete du GraphFile

// le temps initial
t=0.;
  OutXGraph(); // sort donnees pour graph
  cout << "time : "<< t << "\n";

start = clock();
// la boucle principale
do{    // while ( t<=t2 );
  if ( t>=t1 && Flagt2==0 )   { Flagt2=1;
    J=J2;
    OutModif(); }

switch (MethodeFlag)
{
 case 0 : {
 // Euler predictor
   CalcDX( dXp, X);
   for ( i=0; i<N; i++)  Xp[i]=X[i]+dXp[i]*dt;

 // Trapèze
   CalcDX( dXc, Xp);
   for ( i=0; i<N; i++)  X[i]+=(dXp[i]+dXc[i])*dt/2;
 } break;

 case 1 : {
 // Runge-Kutta
   CalcDX( K1, X);
   for ( i=0; i<N; i++)  Xp[i]=X[i]+K1[i]*dt/2;
   CalcDX( K2, Xp);
   for ( i=0; i<N; i++)  Xp[i]=X[i]+K2[i]*dt/2;
   CalcDX( K3, Xp);
   for ( i=0; i<N; i++)  Xp[i]=X[i]+K3[i]*dt;
   CalcDX( K4, Xp);

   for ( i=0; i<N; i++)  X[i]+=( K1[i]+2*( K2[i]+K3[i] )+K4[i] )*dt/6;
 } break;
}

  t+=dt; // incrémente temps
  OutXGraph(); // sort donnees pour graph
// reboucle
  } while ( t<=t2 );

// fin de la simulation : affiche son temps d'exécution
end = clock();
cout    << "time : "<< t << "\n";
cout <<"Temps d'exécution : "<< (end - start)/CLK_TCK << " s\n";
// Ferme le fichier de sortie
GraphFile.close();
WaitKey();
}



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